Estrella
Premier volet d’un triptyque.

Une femme va questionner son chagrin et sa colère pour tenter de les comprendre, de les reconnaître et même de les chasser de son être tant ils pèsent. Elle va s’identifier, parfois petite fille ou madone, elle va mourir entre les camps et Ophélie.

Poids déséquilibré, corps convexe, la danse d’Estrella va osciller entre une présence dans l’espace volontairement abrupte et des silences proches du recueillement.

... Odile Azagury n’y va pas par quatre chemins.
Tout ce qui lui provoque douleur, irritation, de sa propre histoire aux massacres en Algérie, elle le met en scène.
Avec une sincérité à vous couper le souffle, elle questionne le chagrin, la colère. Elle va de l’espace publique, où elle harangue en clown, à une motte de terre où elle se macule. Son solo s’intitule Estrella, le nom de sa grand-mère.
C’est fort, brutal, peu dans l’air du temps...

Marie Christine Vernay Libération
 

 

 

 

(Festival le Choré-grapique Tours 98)

Ce spectacle a été invité par Michel Caserta,en septembre 1997, dans le cadre de la soirée de cloture des rencontres de la Biennale de danse du Val de Marne et a obtenu le Prix du public au Festival du Vivat-Armentières en 1998.